Pour certains, on est des X. Pour d’autres, des Y. Mais la chose qui est sûre, c’est que peu importe la lettre qu’on nous attribue, ma génération en est une de grands événements.
Nous sommes, entre autres, probablement la dernière génération à avoir régulièrement joué dehors jusqu’à la tombée de la nuit. Aujourd’hui, je dois convaincre mes enfants à grands coups d’arguments solides pour qu’ils daignent ne serait-ce que regarder par la fenêtre et apercevoir le dehors. Moi, j’allais faire du bicycle à la COOP, je jouais aux éclaireurs, j’espionnais chez Pepé… n’importe quoi pour profiter de l’air frais. On se faisait même des cabanes dans le bois, ou du moins on en commençait au moins une nouvelle par été.
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