Un goéland. Cet oiseau dont le vol est en fait une danse lente avec l’air salin. Il monte, descend, vire sans bruit, traçant des arabesques que seul l’œil du ciel peut comprendre. Un goéland. Une idée libre. Un point blanc sur fond d’horizon. Un éclat de silence dans le vacarme des vagues. Qui sait toujours d’où vient le vent. Qui semble parfois le laisser décider à sa place, mais reprend toujours le contrôle avec une élégance presque invisible. Je cours. Et au loin, un goéland passe et repasse. Il . . .