Ça va finir par beauzir

Le vent souffle sur l’herbe haute. Les marguerites et les pissenlits se courbent l’échine pour le laisser passer. Le soleil peine à réchauffer ma peau et les oiseaux se battent pour avancer. Y a pas un godam de maringouin dans l’bout. Et moi, je roule dans le chemin de gravaille avec mon dix vitesses, penché par en avant, convaincu que ça me rend complètement aérodynamique. 

Aujourd’hui, Guillaume à Johnny pouvait pas venir avec moi, mais j’ai décidé de monter la Butte du Vent pareil. Et elle porte bien son nom, parce qu’il . . .

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