« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » – Nicolas Boileau, écrivain français, 1636-1711, dans L’Art poétique.
Récemment, le gouvernement de la CAQ a présenté le projet de loi 96, vaste programme visant à redonner de la vigueur à la loi 101, votée par le Parti Québécois, en 1977. Tous, ou presque, s’accordent pour dire qu’il fallait agir devant le recul constaté du français au Québec, principalement dans la grande région de Montréal, où habite néanmoins plus de la moitié de la population du Québec. Ce qui se passe là-bas percole, inévitablement, avec le temps, dans le reste du Québec.
Milieu de travail, langue d’affichage, information gouvernementale, municipalités, éducation, immigration, etc., cette loi ratisse large. Selon le premier ministre François Legault, il s’agit de ramener un sentiment de fierté envers cette belle langue qui est nôtre. Nous la voulons langue commune à tous les Québécois, anciens ou nouveaux. Par ailleurs, certains, bien qu’ils applaudissent à cet effort sincère, après tant d’années de laisser-aller des gouvernements précédents, sont plus exigeants et jugent que le gouvernement y va de demi-mesures et qu’il ne va pas assez loin. Le temps nous dira bien si cette loi aura les effets escomptés.
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