Le jeu des rois, le roi des jeux

« Je regarde une partie. »

C’est ce que j’ai répondu à ma compagne la dernière fois qu’elle m’a demandé pourquoi j’étais si attentif à l’écran de ma tablette.

Je n’ai jamais été maniaque du sport télévisé, sauf d’occasionnelles parties de volleyball ou de tennis. Mais les parties que je regarde présentement sont celles d’échecs. Pas ceux des Canadiens de Montréal, mais bien du jeu d’échecs.

Ce jeu a récemment connu une pointe de succès en Occident avec la série Netflix la plus populaire depuis sa création, Le Jeu de la dame (The Queen’s Gambit), mais dans certains pays, ce jeu fait partie de l’ADN du peuple depuis belle lurette. En Russie ou à Cuba, par exemple, un simple chauffeur de taxi ou une femme de ménage peut remettre un grand maître à sa place.

Je suis moi-même un joueur d’échecs très très ordinaire, mais tous les amateurs de hockey télévisé ne sont pas non plus des Wayne Gretzky. Ça n’empêche nullement d’apprécier les prouesses des meilleurs.

À prime abord, on peut croire une partie jouée sur 64 cases et opposant deux équipes de 16 pièces assez limitée, mais il suffit de dire que dès le deuxième tour, les combinaisons de coups atteignent les 20 000. Pas besoin d’en dire plus pour une partie complète dont les possibilités ont fasciné le mathématicien Claude Shannon (d’où la théorie du nombre de Shannon) qui a publié en 1950 un article intitulé Programmer un ordinateur pour jouer aux échecs. En somme, les variations y sont pratiquement infinies.

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