Ocytocine

par Gil Thériault

Le bonheur.

Les poètes et philosophes ont trituré ce concept dans tous les sens.

Pour certains, il s’agit de la recherche et l’atteinte de sensations physiques et mentales agréables, ce qui semble couler de source, mais ça se complique rapidement puisque certains amateurs d’adrénaline seront prêts à payer une fortune et risquer leur vie pour gravir le Mont Everest alors que la majeure partie de cette aventure sera très certainement physiquement et mentalement pénible.

On ne peut pas non plus dire que le fait d’avoir et d’élever des enfants (changer les couches, calmer les crises, passer les nuits…) nous plonge constamment dans l’allégresse. Pourtant, beaucoup y trouvent un grand bonheur.

Cette quête serait-elle donc reliée à un sentiment d’accomplissement, d’utilité, de pertinence? Difficile à dire puisque la définition subjective du bonheur et les éléments qui y contribuent varient d’une personne à l’autre.

On pourrait être tenté d’adopter l’idée que plus l’humanité évolue, plus elle réussit à améliorer son sort : moins de guerres, moins de mortalité infantile, plus de scolarisation… Mais rien ne nous indique que le bonheur d’un paysan du Moyen Âge était moindre que celui d’un agriculteur moderne.

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