À la recherche du temps, perdu « Quelle heure est-il? »

Nous nous posons cette question des dizaines de fois par jour et trouvons tout à fait naturel qu’autour de nous, des dizaines d’objets nous en informent, que constamment tout le monde soit au diapason. Pourtant.

Il y a quelques siècles de cela, les gens vivaient au rythme de la luminosité et des saisons, pas des horloges. La grande majorité d’entre eux n’aurait d’ailleurs pas pu reconnaître ces symboles que l’on appelle « chiffres » et encore moins lire l’heure.

Les façons de mesurer le temps approximatif (le sablier, par exemple) existent depuis des lustres et les horloges mécaniques, plus précises, depuis le XIVe siècle, mais il ne faut reculer que de quelques générations pour qu’un village entier ne se fie qu’à la grande horloge du village… et cette mesure variait sensiblement d’un village à l’autre. On ajustait simplement de temps à autre l’heure du midi lorsque le soleil atteignait son apogée dans le ciel et c’était bien suffisant pour les besoins de l’époque.

Pendant mon enfance, je me souviens qu’à la maison, nous avions une horloge électrique jaune accrochée au-dessus de l’évier et quelques bracelets-montres dans la famille, mais c’était à peu près tout. Et si l’on oubliait de remonter sa montre, bonsoir la fiabilité.

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