Un p’tit tour à l’étable

Quand je passe près d’une ferme, j’ai plein de souvenirs qui refont surface. Un genre d’appel de la nature à frais virés qui me ramène à cette certaine époque où l’on retrouvait quand même beaucoup de fermes sur l’archipel. Plusieurs avaient leur terre, leur jardin, leurs récoltes; d’autres avaient leurs animaux, leur élevage.

Moi, quand j’étais petit, mon pepé Bourque avait une étable. Toute petite : quelques bêtes, un jardin, un champ de patates. Uniquement pour les besoins de sa famille. Entre chez nous et chez pepé, il y avait aussi deux grands parcs où l’on faisait pousser le foin qui allait éventuellement nourrir les animaux… et surtout me permettre de jouer à me cacher et à attraper des papillons dans des pots Masson pour les observer vivre ou plutôt mourir. Une belle vie pour le petit mousse que j’étais. Je parle ici du temps où les parents se battaient pour faire entrer les enfants de dehors pour le souper; aujourd’hui, on se bat avec nos enfants pour les faire sortir dehors après souper. « Le monde et les temps changent » comme disait l’autre…

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