Cahier spécial – Visite guidée chez nos cousins français

par Dominique Jutras

ans le cadre d’un cahier spécial, voici un dossier traitant de la communauté de Saint-Pierre-et-Miquelon, située à quelque 400 kilomètres à l’est des Îles de la Madeleine et à 21 km à l’ouest-sud-ouest de Terre-Neuve. Cette collectivité d’outre-mer de 6 000 habitants, représente un vestige de la Nouvelle-France, une frontière dans le Canada.

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est composé de huit îles, dont deux habitées et qui abritent l’ensemble de la population. C’est l’île de Saint-Pierre, la plus populeuse avec ses 5 500 habitants, qui constitue le centre économique de l’archipel.

Densément peuplée, le visiteur s’aperçoit rapidement que le mode d’implantation du territoire est clairement européen, avec ses rangées de maisons collées, découpées par de petites rues qui font étrangement penser à celles du quartier Saint-Jean-Baptiste, dans le Vieux-Québec. C’est, par ailleurs, une architecture qui a su s’adapter aux conditions nordiques du Canada, puisque les rez-de-chaussée sont surélevés et il n’est pas rare de remarquer la présence d’un « tambour », élément architectural qui a été progressivement adopté par les résidants. La ville s’est développée autour d’une anse naturelle qui offrait une protection aux grands navires, mais l’abondance de hauts fonds marins et d’amas rocheux à fleur d’eau en a également fait l’un des plus grands cimetières marins du Canada. En fait, les archives dénombrent plus de 620 naufrages depuis 1790…

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