Drogues du viol : prévenir plutôt que guérir

Karoleanne Thériault est à la 2e année du baccalauréat en psychologie à l’Université de Trois-Rivières. Elle travaille cet été pour le compte du CALACS afin d’entreprendre une vaste campagne de sensibilisation à la drogue du viol, sur le terrain et auprès des acteurs du milieu.

«L’origine de ce mouvement est que durant les dernières années on a connu une augmentation du nombre de cas des agressions sexuelles avec intoxication et on s’est aperçu que les gens ont ici un faux sentiment de sécurité, que ce soit les Madelinots ou les visiteurs. Pas que ce n’est pas sécuritaire! Mais ils pensent que puisque que c’est petit, qu’on se connaît, que c’est des choses qui n’arrivent pas. Mais ça arrive vraiment beaucoup et 90% des victimes connaissent leur agresseur», de préciser Mme Thériault.

Le but est donc de sensibiliser les gens quant à la présence de drogues du viol sur le territoire et les outiller sur sa détection, comment intervenir, qui appeler, quoi faire… L’intervenante se promène sur le terrain : elle fait la distribution de dépliants informatifs dans les spectacles, arénas, terrasses, bars, festivals, parle aussi avec les gens. L’autre projet est une petite carte, style carte d’affaires, déposée en douce sur les verres, sur laquelle est indiqué : Ceci aurait pu être une drogue du viol… si je suis capable, eux aussi le sont… Surveille ton verre la prochaine fois. Une approche plus saisissante.

* * * * *

Pour accéder au contenu complet, abonnez-vous! Seulement 105$ taxes incluses par an.

Aucun commentaire

Vous pourriez aimer également ceci