Des fois, on est fait pour ça; des fois, on n’est pas fait pour ça.
e sport, vous le savez, je ne suis pas fait pour ça. Mais quand j’étais petit, je me souviens d’être souvent allé voir mon frère jouer à la balle-molle. Bon, j’avoue que je regardais rarement le terrain; disons que mon attention était plutôt attirée par les frites et l’odeur du ketchup chaud du restaurant du « stade » de L’Étang-du-Nord.
Un autre parfum qui flottait très souvent dans les environs était sans contredit celui du Muskol. Parce que, pour survivre à une soirée de balle-molle, il te fallait beaucoup d’antibibittes. De toute évidence, les maringouins aimaient plus le sport que moi; ils ne rataient aucun match, eux. Impossible pour nous d’y aller sans revenir avec une trâlée de piqûres un peu partout sur le corps.
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