Le pied marin et le cœur bien attaché

Malgré que j’en aie toujours rêvé, il m’aura fallu des décennies avant d’effectuer un véritable séjour en mer. Rien à voir avec les petites virées qu’on faisait à l’époque à l’île Brion, les beaux après-midi en goélette ou les innombrables allers-retours entre Souris et Cap-aux-Meules, bien que parfois, on ait connu d’assez bonnes bourrasques de vent ou des orages surprises.

Quand je me suis offert une petite fin de semaine à voguer dans les eaux turquoise des Calanques, entre Marseille et Cassis, il n’y avait pas une haleine de vent. Dormir à bord ne représentait pas un gros défi… Quant au jour où je suis allée « djiguer » le maquereau avec un professionnel alors que tous les pêcheurs rentraient au quai de l’Étang-du-Nord faute de beau temps, j’ai eu beau faire ma fraîche parce que j’avais le pied marin durant la tempête, j’étais à terre avant la fin de l’après-midi. Cela ne nous a pas empêchés d’avoir une pêche miraculeuse. Par deux fois, j’ai pris 13 poissons, avec 12 « crocs » sur ma ligne !

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