La Méditerranée : cimetière et berceau de toutes les espérances

Nous étions fin août. Nouveau clin d’œil de la vie, j’amorçais mon périple dans le Golfe du Lion alors que j’avais célébré mon anniversaire vingt jours auparavant. J’ai appris son nom aux premiers rugissements de la vague…

Nous avons quitté Aigues-Mortes en fin de journée en longeant tout doucement un joli petit canal en direction du Grau du Roi, situé à l’entrée de la Méditerranée. Nous voguions au rythme des vélos qui suivaient notre course. La cuisinière au gaz était neuve, les armoires pleines de vivres, et nous avions des fruits et légumes bio à profusion.

Le capitaine a pris possession de son embarcation peu de temps avant mon arrivée à bord. Il avait vérifié le gréement et le bateau brillait comme un sou neuf. La semaine précédant notre départ, je l’avais nettoyé de fond en comble avec du vinaigre, du bicarbonate de soude et de l’huile essentielle de lavande, chassant du coup les odeurs de clopes et de fuel laissées par l’ancien propriétaire du navire. J’avais même brossé les gilets de sauvetage, autrefois tachés d’humidité ; si ce voilier devait être ma maison, mieux valait le rendre à mon goût.

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