C’est le jeudi 30 novembre dernier que la Matériauthèque ouvrait officiellement ses portes, un service très attendu aux Îles. On y retrouve une diversité intéressante de matériaux, outils et quincaillerie usagés.
Mis en place pour désengorger l’admission de résidus de construction/rénovation/démolition au Centre de gestion des matières résiduelles (CGMR), qui doit traiter 1 200 tonnes annuellement, on estime que la Matériauthèque permettra, à terme, de générer des économies considérables.
La directrice associée du Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, Mayka Thibodeau, affirme qu’une tonne de résidus de matériaux de construction coûte 337 $ à la collectivité, donc en détourant une portion de ces résidus vers la réutilisation, ce sont 37 Co2-équivalents par tonne exportés à l’extérieur des Îles que l’on va aussi réussir à éviter.
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