Cette semaine, je vous écris ces lignes pendant que mon grand pirate de six ans est à son cours de cirque. Le cirque. Un monde fascinant. Des athlètes qui poussent la machine humaine à son maximum. Une discipline où ton corps devient ton marteau et où ton talent devient tes clous; ne reste plus qu’à taper l’un avec l’autre et d’y ajouter une couche de peinture émotive pour obtenir une finition des plus impressionnantes.
Évidemment, à six ans, William est encore bien loin de voir sa machine poussée à son maximum; disons que son marteau ne frappe pas encore assez fort pour que ses clous transforment quoi que ce soit en œuvre impressionnante. Mais en attendant la fin de son cours, je me suis souvenu du Club de gymnastique de la Polyvalente des Îles. Chaque année, ce groupe d’élèves du secondaire présentait un spectacle dans le grand gymnase de l’école. J’adorais ça : les jongleurs qui jonglaient, les acrobates qui acrobataient. Ça te jouait de la pirouette et des barres asymétriques comme si c’était la dernière fois qu’on allait voir du sable sur le Havre-aux-Basques. On a même eu droit, un jour, à un numéro de grosses torches. Je parle ici des gros bâtons en feu, évidemment. Ça se lançait de la torche d’un bout à l’autre de la place. Il faisait tellement chaud dans le gymnase; je suis sûr que « Raymond-pas-d’fesse » a eu peur pour ses ballons. Et chaque spectacle se terminait avec une grande pyramide humaine réunissant tous ceux et celles qui avaient participé à la présentation. Impressionnant pour un p’tit gars de mon âge.
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