Ni ciel ni terre

par Hugo Bourque

Le vent souffle sur l’archipel. Un vent à décorner les bœufs. La neige essaie de s’accrocher à quelque chose en passant, mais la force du courant d’air ne lui en laisse pas l’occasion. On voit ni ciel ni terre; en fait, on jurerait que la ligne d’horizon s’est retirée du paysage pour se mettre à l’abri de la tempête elle aussi. De chez nous, on n’aperçoit même plus le bureau à Fernand Cyr qui est pourtant juste de l’autre côté du chemin. Une chance qu’on a reçu une facture d’eux autres récemment par la malle, sinon on aurait pu penser qu’ils étaient partis au vent.

Moi, je suis encore dans mon lit, écrasé sous une lourde courtepointe fabriquée par mes tantes. J’attends. Et je croise les doigts. J’ai bon espoir que Line Lapierre à CFIM annoncera sous peu la fermeture des écoles. Pour le moment, Nelson Mainville chante qu’il attend une fille qui danse dans les bras de Satan… on voit tout de suite que quelque chose ne tournera pas rond aujourd’hui.

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